La transformation d’une cellule saine en cellule cancéreuse passe par l’accumulation de plusieurs lésions dans l’ADN des cellules. Certaines personnes naissent avec une ou plusieurs lésions déjà présentes dans leur patrimoine génétique, souvent transmises par leurs parents. Ces personnes ont un risque plus important que la population générale de développer un cancer car la transformation de leurs cellules a déjà commencé au moment de leur naissance.
On parle donc de prédisposition génétique au cancer et on estime que 5% à 10 % des mutations génétiques à l’origine d’un cancer sont héréditaires. Toutefois, les mutations conduisant au développement d’un cancer sont souvent provoquées ou favorisées par des agressions externes, provenant de notre environnement, de notre lieu de travail ou de nos habitudes et conditions de vie. Ces facteurs externes interviennent en proportion très variable pour chaque type de cancer. Ils ont d’autant plus d’impact lorsque leurs attaques se répètent sur une longue période, parfois celle de toute une vie.
Ainsi, la plupart des cancers semblent être causés par un ensemble complexe de nombreux facteurs de risque, mais il arrive que le cancer apparaisse chez des personnes qui ne présentent aucun facteur de risque. Un facteur de risque étant une substance ou un état qui fait augmenter le risque de cancer.
Voici des exemples de facteurs de risque du cancer : mal vieillir, fumer, ne pas se protéger du soleil, être porteur de certains changements génétiques, faire de l’embonpoint ou être obèse, ne pas avoir une alimentation saine, ne pas faire suffisamment d’activité physique, excessivement boire de l’alcool, être en contact avec des substances chimiques nocives à la maison ou au travail, être atteint de certains types d’infections.
En moyenne, 60% des personnes atteintes de cancer ont plus de 65 ans. L’incidence du cancer du sein reste cependant élevé et en augmentation quelque soit le niveau de développement. Le risque est très élevé chez la femme dans les pays en voie de développement.