L’accident vasculaire cérébral reste une maladie grave, aux conséquences toujours dramatiques avec un risque de décès de 20 à 30 % au premier mois et un handicap chez plus de 10 % des survivants. Le pronostic à moyen et à long terme dépend essentiellement du degré de l’atteinte. Le risque que les survivants d’AVC récidivent à un an de la première attaque est grand avec un taux de mortalité qui pourra atteindre près de 40%.
Tout cas suspect d’AVC doit faire l’objet d’un transfert dans un centre de soins avant la troisième heure. Plus nous perdons le temps plus les chances de récupération seront faibles.
Nous rappelons que les AVC ne sont pas le fruit d’un mauvais sort jeté, les pasteurs et les prêtres vaudou pourront continuer leur soutien après l’intervention des équipes de soignants. Nos croyances ne doivent en aucun cas retarder la prise en charge médicale, dans une structure adaptée. Toute suspicion d’AVC est synonyme d’un transfert immédiat au centre de santé le plus proche du lieu où l’accident est survenu. Par exemple, les sapeurs-pompiers pourront être sollicités si le pays ne dispose d’un SAMU.
