A l’occasion de la première conférence mondiale sur la pollution de l’air et ses conséquences sur la santé tenue en fin octobre dernier à Genève, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et ses partenaires ont réuni pendant trois jours des professionnels de la santé et de l’environnement pour proposer des solutions en ce qui concerne la lutte contre la pollution de l’air qui est l’une des plus grandes menaces pour la santé mondiale.
Au terme de la rencontre, l’OMS a fait cinq recommandations : l’installation d’énergies propres dans les établissements de santé, davantage de leadership politique, mettre à profit les compétences des agents du secteur de la santé, le développement de programmes pour contrer la pollution atmosphérique, et le renforcement de mécanismes internationaux.
La pollution atmosphérique tue 7 millions de personnes chaque année, selon les estimations de l’OMS. « Neuf personnes sur 10 dans le monde, respirent de l’air pollué par les émissions du trafic routier, de l’industrie, de l’agriculture et de l’incinération des déchets. Environ 3 milliards d’individus continuent d’utiliser des foyers et des combustibles fumants et polluants dans leurs maisons pour cuisiner et se chauffer. »
« Près d’un tiers des décès par crise cardiaque, accident vasculaire cérébral, cancer du poumon et maladies respiratoires chroniques sont dus à la pollution atmosphérique », mentionne l’OMS dans un rapport.