L’alcool tue 3 millions de personnes dans le monde chaque année, ce qui représente un décès sur vingt, indique l’Organisation Mondiale de la Santé.
L’alcool est une substance psychoactive capable d’entraîner la dépendance, largement utilisée dans de nombreuses cultures depuis des siècles. L’usage nocif de l’alcool entraîne une charge de morbidité ainsi qu’un fardeau économique et social important pour les sociétés.
L’alcool agit sur les personnes et sur les sociétés de nombreuses façons et ses effets sont déterminés par la quantité consommée, le mode de consommation et, en de rares occasions, par la qualité de l’alcool consommé. En 2012, près de 3,3 millions de décès, soit 5,9% de la totalité des décès dans le monde, étaient attribuables à la consommation d’alcool.
L’usage nocif de l’alcool peut également avoir des effets sur d’autres personnes, telles que les membres de la famille, l’entourage, les collègues ou des étrangers. En outre, il a des effets sanitaires, sociaux et économiques importants sur la société en général.
La consommation d’alcool est un facteur étiologique dans plus de 200 maladies et traumatismes. Elle est associée au risque d’apparition de problèmes de santé tels que les troubles mentaux et comportementaux, y compris la dépendance à l’égard de l’alcool, des maladies non transmissibles majeures telles que la cirrhose du foie, certains cancers et des maladies cardiovasculaires, ainsi qu’à des traumatismes résultant d’actes de violence et d’accidents de la circulation.
Une proportion importante de la charge de morbidité attribuable à la consommation nocive d’alcool provient des traumatismes intentionnels ou non intentionnels, y compris dans le cadre d’accidents de la circulation routière, de la violence ou des suicides. Les blessures mortelles attribuables à la consommation d’alcool touchent généralement des groupes d’âge relativement plus jeunes.
Dernièrement, des relations de cause à effet ont été mises en évidence entre la consommation d’alcool et l’incidence de maladies infectieuses telles que la tuberculose ainsi que dans l’évolution du VIH/sida. La consommation d’alcool chez la femme enceinte peut entraîner le syndrome d’alcoolisme fœtal ou des complications liées à la prématurité.
Source : OMS