Pour aider les enfants infectés ou affectés par le VIH à survivre, à grandir et à vivre sainement, le Conseil national de lutte contre le Sida (CNLS) a officiellement lancé ce lundi la campagne nationale de mobilisation « Prenons un enfant par la main » intitulée « Taxawu Xaleyi », qui vise à accélérer la prise en charge des enfants vivant avec le VIH au Sénégal. Selon la secrétaire exécutive du CNLS, Dr. Safiatou Thiam, même si des progrès sont accomplis dans la lutte contre le SIDA, la situation reste toujours alarmante chez les enfants. « Sans traitement, 1 enfant vivant avec le VIH sur 3 risque de ne pas fêter son premier anniversaire. La moitié de ces enfants décède faute de moyens de subsistance. Il est de notre devoir de voler à leur secours », a-t-elle indiqué.
Annonçant qu’elle compte sur la générosité des concitoyens et la clairvoyance des dirigeants du pays pour la mobilisation des ressources, Dr. Safiatou Thiam affirme que la campagne de mobilisation au bénéfice des enfants vivant avec le VIH sera déclinée sous plusieurs formes afin de sensibiliser toutes les bonnes volontés. Pour la secrétaire exécutive du CNLS, l’idée est de se projeter vers un avenir meilleur, où aucun enfant n’aura plus de SIDA au Sénégal. Où aucun n’enfant, ajoute-t-elle, ne naîtra avec le VIH.
Lors de sa prise de parole, le représentant de l’UNICEF à la cérémonie, Georges Gonzales, a salué les avancées du Sénégal en matière de lutte contre le VIH. D’après lui, des efforts doivent être faits dans le domaine de la nutrition et de la prise en charge psychosociale. « Prendre un enfant par la main, c’est le protéger contre les maltraitances, c’est lever les inégalités relatives aux antirétroviraux mais aussi permettre à chacun d’assurer sa part de responsabilité », a expliqué Georges Gonzales.
