Pour détecter un cancer dès son apparition, à partir de l’âge de 50 ans, il faut aller tous les ans chez le médecin pour un examen de toucher rectal. Le médecin introduit son index recouvert d’un doigtier imprégné de vaseline dans l’anus et il palpe la prostate avec ce doigt, aidé par l’autre main placée sur le ventre. Le médecin recherche avec son doigt s’il perçoit une zone dure, c’est à dire une zone de la prostate suspecte de cancer. Si cet examen soulève un doute, il faut faire un prélèvement de la zone en question : c’est une biopsie. Celle-ci est ensuite analysée au microscope par un laboratoire d’anatomo-pathologie (une spécialité médicale qui examine les tissus de l’organisme).
Mais le toucher rectal est insuffisant pour diagnostiquer tous les cancers. Pour savoir s’il existe dans la prostate des cellules cancéreuses que le doigt du médecin n’a pas pu percevoir, il est nécessaire de faire un autre examen. C’est une prise de sang, qui permet de doser une substance appelée antigène spécifique de la prostate, ou PSA