Appelées parfois « deux-roues », « moto-taxi » ou moto tout court, les motocyclettes inondent la plupart des capitales africaines. Du Bénin au Burkina-Faso, en passant par l’Ouganda ou le Togo, les jeunes utilisent fréquemment ce moyen de transport. Les deux-roues se disputent quotidiennement les routes avec les voitures et les passants. Du fait d’un réseau routier compliqué, des nids de poule et des embouteillages, les motos permettent de se déplacer facilement.
Cependant, les motocyclettes sont la cause de beaucoup d’accidents de la circulation. Sur les 6845 cas d’accidents enregistrés en 2016 dans la commune de Ouagadougou, les deux-roues sont mises en cause sur les 6601, soit 96,43% du nombre total des accidents enregistrés dans la commune. Elles ont occasionné le décès de 53 personnes.
Pourtant, ces décès peuvent être évités si les usagers n’oublient pas que le casque est une partie intégrante de la moto.
Selon l’OMS, le port du casque permettait de diminuer le risque et la gravité des blessures de plus de 70 %, la probabilité d’un décès de presque 40 % et qu’il réduisait sensiblement les coûts des soins associés à de tels accidents.
Ce qui fait qu’il est le moyen le plus efficace de réduire les blessures à la tête et les décès provoqués par des accidents de motos ou de vélos.
Les blessures à la tête constituent la principale cause de décès et d’incapacité chez les motocyclistes et le coût de ces blessures est élevé, car elles requièrent des soins médicaux spécialisés ou une longue réadaptation.
La principale fonction du casque est de protéger la tête en cas d’accident. Il faut savoir que le crâne est une partie du corps très fragile, et le moindre choc peut provoquer des blessures ainsi que des traumatismes graves.
Il faut noter également que cet accessoire aide le conducteur à protéger ses yeux, et même ses oreilles du vent et des insectes. Il est aussi considéré comme un isolant phonique, qui réduit le bruit qui traverse la route, à savoir le bruit des moteurs et les courants d’air.
